Vaccination HPV – Emmanuel Macron a annoncé une campagne gratuite dans les collèges pour les élèves de 5e, dans le but d’éliminer le HPV
Vaccination HPV – gratuite chez les jeunes
Pour rappel, le virus HPV (papillomavirus humain) est une infection sexuellement transmissible très courante qui peut entraîner des lésions sur différentes parties du corps, causant des cancers, tels que le cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus, de la gorge et du pénis. Environ 6 300 cas de cancers liés au HPV sont diagnostiqués chaque année en France, causant 2 900 décès. Bien que la plupart des infections soient transitoires, une infection persistante peut causer des lésions pré-cancéreuses et évoluer vers un cancer. Seul le cancer du col de l’utérus est dépistable, avec un dépistage régulier recommandé pour les femmes entre 25 et 65 ans. Un vaccin contre le HPV est disponible et recommandé pour les adolescents. Récemment, Emmanuel Macron a annoncé une campagne de vaccination gratuite dans les collèges pour les élèves de 5e, dans le but d’éliminer le HPV.
Vaccination HPV – quels sont les résultats dans les autres pays ? Peut-on l’éradiquer en vaccinant ?
Selon la Ligue contre le cancer, la France enregistre actuellement une faible couverture vaccinale contre le papillomavirus. En effet, en 2020, seuls 41% des adolescents de 15 ans ont reçu une dose du vaccin (contre 35% en 2019), tandis que le schéma complet à 16 ans n’a été administré qu’à 33% des jeunes (contre 28% en 2019). Par ailleurs, le taux de vaccination des garçons est très faible, avec seulement 6 à 10% d’entre eux qui seraient vaccinés. Cette situation est une véritable problématique, selon Julia Maruani.
En revanche, en Australie, la couverture vaccinale est nettement plus élevée, atteignant au moins 80% de la population. Cette politique de vaccination a permis de réduire de plus de 77% les génotypes responsables de 75% des cancers du col de l’utérus, comme le confirme l’Assurance Maladie.
Vaccination HPV – Comment se protéger contre le papillomavirus ?
La meilleure façon de se protéger contre le papillomavirus est de se faire vacciner. Le vaccin contre les HPV est disponible depuis 2006 et est recommandé pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans. Les adolescents et les jeunes adultes jusqu’à l’âge de 26 ans peuvent également se faire vacciner s’ils ne l’ont pas déjà été.
Le vaccin est administré en deux ou trois doses et protège contre les souches les plus courantes de HPV qui peuvent causer le cancer, ainsi que contre les verrues génitales. Cependant, il est important de noter que le vaccin n’est pas efficace contre toutes les souches de HPV et ne peut pas traiter une infection existante.
En plus de la vaccination, il est important de pratiquer des comportements sexuels sûrs pour réduire le risque d’infection par le papillomavirus. Cela peut inclure l’utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels, la réduction du nombre de partenaires sexuels et la communication avec les partenaires sur l’historique des IST.
Pourquoi y a-t-il une stigmatisation autour du papillomavirus ?
Malgré le fait que le papillomavirus soit extrêmement courant et que le vaccin soit disponible, il y a toujours une certaine stigmatisation associée à l’infection. Cela peut être dû en partie à la confusion entre le HPV et les autres IST, ainsi qu’à la perception selon laquelle l’infection est principalement associée à des comportements sexuels à risque.
Cependant, il est important de rappeler que le papillomavirus est extrêmement courant et que la grande majorité des personnes infectées ne développeront pas de cancer. De plus, il est possible d’être infecté même en ayant des comportements sexuels sûrs, car le virus peut être transmis par des contacts autres que sexuels, tels que la peau à peau.
En fin de compte, il est important de continuer à sensibiliser les gens au papillomavirus et à encourager la vaccination pour réduire le risque de cancer et d’autres complications de l’infection.
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